Pratique : comment bien choisir son tapis de yoga ?

Très sincèrement, je pensais bien avoir trouvé « chaussure à mon pied » depuis longtemps en la matière, et ne pas avoir à me recoller à cette insoluble tâche d’écumer le tout-internet en quête du meilleur tapis de yoga pour ma pratique. Maintenant, il y a cette sorte d’urgence ces derniers temps, à acquérir ce dont nous avons besoin tant que ces choses sont encore abordables et disponibles sur le marché. J’avais aussi dans l’idée non-pas de ré-équiper totalement ma salle (vous savez que j’ai revendu tous mes tapis d’occasion et je m’en trouve très bien comme ça), mais d’avoir quelques tapis corrects à prêter quand il y a des oublis, ou dans l’éventualité de reprendre les cours particuliers – parce que bon, les tapis gribouillés par ma fille quand elle était petite, ça dépanne bien et vous avez la gentillesse de ne pas vous en plaindre, mais je trouve que cela ne respecte pas l’auguste dimension du yoga… Dans la même idée, lorsque je me souviens de pratiquants qui, négligemment, déroulaient devant eux un vieux bout de moquette tout effiloché en guise de tapis, cela me faisait le même effet ! L’espace sur lequel nous pratiquons est pour moi un lieu sacré et il nous appartient de l’honorer. Alors c’est sans doute justement parce qu’il me semble si important, qu’il est si difficile de choisir LE tapis de yoga idéal ! Même si bien-sûr, là aussi il faudrait savoir relativiser et se dire que, comme l’habit ne fait pas le moine, ni l’argent le bonheur, ce n’est pas le tapis qui fait la qualité de la pratique (j’avoue d’ailleurs n’avoir jamais pratiqué, toutes ces décennies, sur un tapis dit « de yoga » avant mon retour d’Inde !), maaaaaaais disons qu’il y contribue 😊 (et parfois grandement !)…

Enfin bref, me revoici partie en quête de cette perle rare (spoiler alert : je suis – en partie – revenue à mes « premières amours »…), et l’idée ici n’est pas de vous faire un guide d’achat ou de vous donner mon avis sur différentes marques ou modèles (vous trouvez ça partout ailleurs et ce n’est pas « mon truc »), mais simplement de vous faire part de quelques-unes de mes recherches et réflexions, en espérant que cela vous aide à choisir le tapis qui vous convient…

« Le yoga ne commence pas et ne finit pas sur votre tapis, mais est présent dans chacune de vos respirations. » _ Evita Ochel

Un tapis de yoga, ce n’est pas un tapis de gym…

Alors l’une des choses que je voudrais commencer par dire, c’est qu’un tapis de yoga c’est un tapis de yoga (!). Ce n’est pas un tapis de sol, ni un tapis de gym, ni même de Pilates, ne vous trompez pas de rayon ! Ces tapis sont biens pour commencer si c’est ce que vous avez (ils sont souvent beaucoup moins chers), cependant vous vous en lasserez vite… Outre le prix, mais ceci explique cela…, essentiellement la différence réside dans leur densité. Ce qui fait que les VRAIS tapis de yoga (même épais, jusqu’à 6mm) ne s’écrasent pas quand on s’y tient debout, tandis que les tapis d’exercice ont un effet « spongieux », le pied s’enfonce… Ils sont d’ailleurs généralement très épais (trop épais, 10 ou 20 mm parfois…), ce qui est confortable pour la relaxation ET pour les articulations quand on a besoin d’un peu de support supplémentaire (genoux, coudes, poignets), mais souvent instable dans les postures d’équilibre, et je vous demande alors souvent dans ce cas de « faire l’arbre » à côté du tapis… Je vous fais également parfois ré-enrouler votre tapis en cours de séance, et nous utilisons ce « rouleau » comme support pour différentes postures. Avec un tapis de gymnastique, généralement ceci n’est pas possible, et vous héritez alors de mes bûches en bois avec lesquelles, ouch…, ça tire beaucoup plus… (au moins vous savez 😉 )… Pas essentiel en soi tout ça, juste un rien « irritant » parfois, et c’est un peu dommage de vous priver de ces possibilités (notamment quand vous pratiquez à la maison, seul(e) ou avec moi en vidéo.

Bon, et l’autre différence (peut-être la plus importante), c’est l’adhérence. Un tapis de yoga, dans l’idéal, c’est un tapis qui ne glisse pas. Un tapis sur lequel on peut pleinement profiter de son chien tête en bas (adhomukhaśvānāsana), totalement relaxer ses épaules, pousser dans ses briques ou dans ses mains sans qu’elles ne dérapent inopinément, ce qui est assez désagréable et déroge à la définition même de posture de yoga (stable, et confortable, sthira sukham āsanam, YS II.46).

Dans la jungle du marché yoga

Donc ces deux critères en tête (densité & adhérence), + d’autres dont la durabilité (je cherchais je crois le tapis qui dure toute une vie car, qui dit qu’on pourra s’en racheter par la suite ?!), j’ai commencé à regarder ce qui se faisait… ET ouuuuuuh !!!!! je me suis vite sentie perdue dans la jungle du marché des accessoires de yoga ! (12 milliards de dollars d’après les estimations 2021 !), d’où peut-être cet article… En tous cas ce que je peux dire c’est que l’offre a explosé ces dernières années (je n’en avais pas conscience et tant mieux !), et l’on trouve de tout, de tout, de tout, y compris des tapis « intelligents » (comprenez équipés de capteurs qui vont soit-disant corriger votre alignement 😳 !!! c’est-à-dire, faire le travail que vous êtes censés faire utilisant votre sens de proprioception… « Chaque cellule doit devenir un oeil conscient. », nous dit BKS Iyengar…. Vous imaginez bien que je ne vois pas ça d’un très bon oeil conscient…)

Mais dans le fond cela ne m’a guère perturbée car aimant les choses simples et les valeurs sûres, je ne me suis pas attardée sur ces tapis modernes, électroniques, texturés, lignés ou à motifs. Je préfère nettement un tapis UNI, épuré, qui favorisera un mental calme et apaisé, plutôt que pratiquer sur l’image d’une plage ou une reproduction de peinture (en fait une impression textile qui donnera à votre tapis une sensation « peau de pêche », pas fan non-plus…), mais je concède qu’il s’agit là d’un goût purement personnel, vous êtes libres bien-sûr de voir les choses autrement… un tapis de yoga, c’est tellement personnel…

Maintenant, on trouve aussi beaucoup de jeunes marques qui utilisent les symboles du yoga sur leurs tapis (Om, chakras, trident, lotus, yantras, représentation de Ganesha etc…), et là pour moi, catégoriquement c’est NON, car, outre la notion d’appropriation culturelle dont on parle beaucoup – à raison – en ce moment, je pense qu’il n’est pas respectueux de piétiner, encore moins de s’asseoir sur les symboles sacrés. Par exemple les indiens ne se feraient jaaaaaaamais tatouer un Om au pied ou à la cheville, parties basses du corps, et je me souviens qu’en Thaïlande, nous ne montrions jamais nos pieds aux idoles. Mais par ignorance, on finit par insulter les codes d’une culture que l’on croit sincèrement honorer et respecter… Ce n’est pas « grave » quand on ne sait pas, mais quand on sait, on sait… Petite nuance sur la fleur de vie – à la base, la répétition du motif hexagonal du carbone, la molécule de vie ! – qui « énergise » tout ce qu’on y pose, y compris nos mālās, donc peut-être une exception ici ?…

Un tapis anti-dérapant, oui mais lequel ?

Je cherchais donc un, ou quelques, tapis pour ma salle qui soi(en)t dense(s), anti-dérapant(s), durable(s), uni(s), sans, si possible, logo trop visible (le yoga est justement là pour nous retirer toute identification, toute « étiquette » !)… Ce à quoi je rajoute : NATUREL… ECO-FRIENDLY… J’ai donc regardé du côté du liège, du chanvre, du jute et de la laine. Mais il s’avère que ces belles et nobles matières n’en restent pas moins inlavables (ou du moins difficiles d’entretien…), et quand on cherche un tapis pour un studio (potentiellement utilisé par plusieurs personnes), je peux vous dire, c’est un critère qui compte !

Restait le latex, qui me tentait bien… et qui a ses bons, et ses mauvais côtés… L’un des bons, c’est qu’il n’y a pas plus anti-dérapant ! Un tapis latex vous donnera même l’impression d’avoir « des doigts de grenouille » tellement la peau adhère au tapis. Certains adorent (🤗☝️), d’autres non, car on ne peut plus se micro-ajuster tant on est « ventousé » au sol… Maintenant attention, il y a latex et latex… latex synthétique (à base de dérivés du pétrole) et caoutchouc naturel… mais même là, le processus de transformation du lait d’hévéa en caoutchouc solide n’est pas toujours « propre » et peut cacher l’utilisation de colles et autres produits chimiques. Une production vantée comme verte ne l’est pas toujours (pas toujours « celui qui dit qui est »…), ça s’appelle le « green washing » et j’ai appris à me méfier de tout ce qui est faussement écolo (comme le TPE, le faux plastique ou le PU, le faux cuir)… Mieux vaut donc toujours voir les choses dans leur ensemble, comme par exemple, le latex utilisé contribue-t-il à la déforestation amazonienne ? prend-il la place de cultures vivrières ? etc etc… Heureusement, il existe certaines marques véritablement éthiques, qui sauront « sourcer » leur latex, et si vous n’y êtes pas allergique, c’est sûrement une bonne option.

J’aurais aimé que ça en soit une pour moi, malheureusement et malgré toutes leurs qualités, les tapis de yoga en latex ont un gros inconvénient : ils ne supportent ni l’exposition à la chaleur ni à la lumière ! Et les fabricants ont eu l’honnêteté de me confirmer que pour une pratique près du poêle huit mois de l’année dans une salle pleine de fenêtres, ça ne tiendrait pas, ou alors qu’il me faudrait ranger mon tapis après chaque utilisation, ce que je ne fais jamais évidemment (mon tapis, j’y passe un peu ma vie)… Ceci est également un inconvénient pour vous si vous avez l’habitude de laisser votre tapis sur la plage arrière de votre voiture entre les cours (le tapis finirait par se biodégrader = se décomposer…), si vous comptez partir sous les tropiques (on ne sait jamais..), ou si vous avez les mêmes conditions que moi (et on ne va pas s’en plaindre !!!!!). C’est donc simplement à prendre en compte : un tapis en latex ou caoutchouc a une durée de vie limitée (il faut en changer tous les disons 3 à 5 ans selon l’usage), et c’est vraiment dommage car ce sont des tapis souvent assez onéreux (>100 euros !)…

Alors vous savez ce que j’ai fait ? Je suis restée sur le tapis que j’ai !!!!! Et il faut bien reconnaître que l’un dans l’autre, c’est toujours la meilleure option anti-déchet, que de faire avec ce qu’on a (même si ce n’est pas le produit parfait !), plutôt que de jeter et de remplacer. D’autant que là, franchement, c’est un bon tapis. Un tapis synthétique, certes, mais labellisé Oeko-Tex (un organisme allemand fondé en 1992 qui contrôle la non ou la moindre utilisation de produits nocifs dans le produit fini et tout au long du processus de fabrication), niveau 1 qui plus est (le plus exigeant, baby-friendly 😊). Ce tapis est d’ailleurs directement fabriqué en Allemagne, et non à Taiwan comme la plupart (je m’en suis rendue compte en cherchant). Ce sont les tapis que j’ai toujours utilisés dans ma salle et je n’ai jamais vu personne glisser dessus ! Ils m’ont rendu 10 ans de bons et loyaux services avant que je ne vous les vende d’occasion, et je suis toujours ravie de les voir revenir de temps en temps avec vous, menant une très honnête seconde vie ! Cerise sur le gâteau, comme je vous le dis souvent, ce sont des tapis qui passent à la machine !!!!!! Normalement sans essorage mais j’ai toujours laissé le programme aller au bout avant d’avoir cette info ! et ils sont toujours ressortis sans séquelles ! Un tapis latex en revanche, avec ses cellules ouvertes, absorbe la transpiration… pour toujours ! Il faudra donc le laver souvent… à la main… et sans le submerger ! 🤔

Aussi, tout bien considéré, si vous n’avez qu’un tapis à acheter (une bonne fois pour toutes !), à mon avis c’est celui-ci (d’autant que le rapport qualité / prix est vraiment bon. J’ai testé des tapis bien plus chers sur lesquels je glissais…). Je l’ai souvent conseillé, y compris à des pratiquants de longue date ou pour des cadeaux, et ça a toujours été apprécié. Si vous avez besoin du lien pour vous procurer ce tapis, demandez-le moi et je vous le donnerai avec plaisir. Sachez aussi que, si vous venez en cours chez moi, je peux vous en proposer sans frais de ports (et oui, du coup j’en ai racheté un rouleau ! j’en garderai 2-3 pour ma salle, et le reste sera pour vous ! Après ils sont noirs, comme le mien, il faut aimer bien-sûr…). Je note ici que je ne reçois aucun avantage de ce site (qui n’a d’ailleurs pas été très cordial avec moi cette fois-ci, du coup j’ai commandé mon rouleau directement en Allemagne…) et que je ne bénéficie d’aucun tarif revendeur, ceci donc juste pour vous rendre service et que vous soyez bien équipés… Je ne dis pas non-plus que c’est le meilleur tapis de yoga qui existe, je dis simplement que personnellement c’est le meilleur que j’ai trouvé…

Un tapis de yoga en coton, c’est bien ?

Maintenant, je ne vous cache pas que je n’étais pas entièrement satisfaite et que j’avais malgré tout envie d’une option 100% naturelle et traditionnelle (sans aller quand même jusqu’à la peau de daim…). Comme je vous l’ai dit, je ne pratique sur des tapis synthétiques que depuis mon retour d’Inde, avant quoi je faisais sur ce que j’avais, sans véritablement me poser de question (il faut dire d’ailleurs qu’il n’y avait pas d’offre à l’époque, les premiers tapis antidérapants étant arrivés dans les années 80, avec une certaine Angela Farmer qui commença à utiliser de la sous-couche de moquette sous ses appuis). Lorsque qu’ensuite j’ai vécu en Inde, nous pratiquions collectivement sur d’immenses tapis de coton posés à même la terre battue, par-dessus lesquels chacun installait (ou pas) son tapis personnel. Le mien était en coton, très très fin, plus un drap d’ailleurs qu’un véritable tapis, et je voulais pouvoir revenir, au moins de temps en temps, à ce contact naturel. À ce lien avec la terre qui est tellement essentiel voire guérisseur pour le corps…

« En un lieu saint et retiré, il (le yogi) doit se ménager, ni trop haut ni trop bas, un siège d’herbe kuśa, recouvert d’une peau de daim, et d’un linge d’étoffe douce ».

_ Bhagavad Gītā VI.11

Un tapis coton a donc de multiples avantages… Il est composé de fibres naturelles, est bio-dégradable mais ne va pas se déliter à la lumière comme le latex, le coton est même un matériau très durable (on trouve encore, n’est-ce pas, de beaux draps du siècle dernier dans les brocantes). Comme un tapis synthétique, on peut l’utiliser en intérieur ET en extérieur (même sous la pluie, ce qui est « interdit » pour le latex ou le TPE). Pliable et léger (un bon kilo cinq en général quand même), il vous suit partout (un parfait « tapis de voyage » en somme, encore tout un marché !). D’un point de vue pratique, il passe (presque) comme un mouchoir de poche en machine, et sèche plié en deux sur le fil (pour mon tapis noir, je fais attention de le sécher à plat…), et après chaque lavage, il devient de plus en plus doux (c’est vrai qu’il est un peu rêche au départ, du moins s’il est suffisamment épais, 4 à 5mm). Et – et c’est sûrement le plus important à mes yeux… – d’un point de vue disons « ésotérique », le tapis coton va progressivement « se charger » de l’énergie de votre pratique et créer « une bulle » à la fois protectrice et conductrice pour votre yoga. Le coton est ancestralement une matière utilisée dans les rituels et que l’on est, en Inde, capable de consacrer (c’est toute la force ou la magie des vrais sūtras, ces bracelets de coton que l’on porte pour différentes raisons, sentimentales ou spirituelles…)

Aussi, tant que c’était possible, je me suis offert un très beau tapis de yoga en coton (vous trouverez bien quelques références sur Etsy). Il s’agit d’un tapis tissé à la main par une association de femmes indiennes et la personne qui s’en occupe, Neha, est tout simplement adorable. J’ai d’ailleurs été très émue en ouvrant le colis, tant ce tapis avait été délicatement confectionné… mais bien-sûr si vous voulez me tirer des larmes, expédiez-moi quoi que ce soit qui a l’odeur de l’Inde…

En conclusion :

En conclusion, je dirais que (pour l’instant), l’un ne va pas sans l’autre… Et le meilleur combo pour moi, c’est donc un tapis de yoga anti-dérapant (celui que j’avais déjà, que j’utilise pour mes cours et ma pratique d’āsanas classiques) + un tapis coton pour mes pratiques personnelles, plus yin, assises ou méditatives. Je garde les deux car l’inconvénient d’un tapis coton, il faut bien l’admettre, c’est que malgré tous ses avantages, il glisse… (un peu, pas tant que ça au final, si on ne reste pas très longtemps dans les postures, mais je ne suis pas prête à renoncer à cette délicieuse sensation de bien bien bien rentrer mes têtes d’humérus dans leurs cotyles en posture du chien et de m’y « éterniser »…). Les adeptes de l’Ashtanga yoga (un yoga dynamique, en mouvement) vous diront que c’est une bonne manière de « faire du muscle » et apparemment, les personnes qui transpirent beaucoup ne glissent pas non-plus sur le coton, mais avec des briques ce n’est plus tellement vrai. Aussi, j’utilise souvent l’un par-dessus l’autre, ce qui est pratique au fond, car je peux replier mon tapis coton et l’utiliser en guise de « support à hauteur variable » (je plie plus ou moins) selon mes besoins : sous le bassin pour les assises, sous les talons en accroupis, sous les épaules en inversion etc…, donc encore un atout du coton ! et qui sait, peut-être que ce tapis finira par totalement supplanter l’autre… ou pas, et ça n’a pas d’importance… J’ai toujours grand plaisir à retrouver mon petit empilement quand je viens pratiquer le matin. Et je trouve aussi un certain confort intérieur à me dire au bout du compte, que je pourrais tout aussi bien faire sans. Ou bien que je pourrais aller jusqu’à user mes tapis à la corde sans pour autant, ha ha !, désacraliser l’endroit !

Bonus : que faire de son vieux tapis de yoga ?

Si cette lecture vous a donné envie de changer de tapis, je vous donne ici quelques petites pistes plus ou moins créatives afin d’éviter que l’ancien ne finisse dans une décharge (d’où l’intérêt aussi de choisir le bon dès le début, et de ne pas trop « lésiner » sur sa qualité)… Pourquoi donc ne pas laver ! et découper votre vieux tapis PVC et l’utiliser comme :

  • tapis de souris (si ça se fait encore ?!)
  • « bulgomme » protecteur pour les activités manuelles avec les enfants (peinture, poterie, collages, pâte à modeler…)
  • tableau de visualisation ou « pêle-mêle » (à encadrer) pour épingler vos photos, vos notes, vos projets ou objectifs…
  • tapis de « blocage » pour vos pulls, châles ou gilets en laine 📍 (les tricoteuses comprendront…)
  • dessous d’appareils électro-ménagers ou intérieurs de tiroirs (bien aussi dans les placards entre les casseroles ou sous les verres qui ne bougent plus !)
  • dessous de gamelles pour les animaux (les refuges seront sûrement preneurs…)
  • sortie de douche anti-glisse (ou en fond de baignoire pour sécuriser les tous-petits)
  • sous-tapis anti-dérapant = retour à la case départ !!!! (fait souvent la taille d’un tapis de couloir)
  • « carré pratique » pour ouvrir les bocaux
  • protection de genoux quand on bricole ou jardine
  • pare-soleil quand il fait chaud l’été
  • pour les pique-niques, le camping, la plage… (penser à le garder dans la voiture au cas où…)
  • ou s’il est peu usé, votre vieux tapis fera sûrement plaisir à quelqu’un qui débute en yoga…

Voilà… Je vous souhaite de trouver votre « soul-mat », le tapis de votre vie !, Gwenaëlle