17 astuces yoguiques et āyurvediques pour survivre à un re-confinement

Ce n’est pas une expérience nouvelle cette année, mais si certains (dont je suis) le vivent bien, je sais combien ces périodes de confinement peuvent être difficiles à vivre pour d’autres qui n’ont pas les mêmes conditions… La privation de liberté, l’impossibilité d’aller et de venir autant qu’on le voudrait, le manque de contact, la « galère » de l’école à la maison pour les parents qui travaillent, le trop d’écrans, l’incertitude financière, professionnelle, la fatigue, l’épuisement, le deuil quelquefois, la perte de nos repères, l’incertitude… Tout cela qui était atténué et latent sous la surface de la vie qui semblait avoir (plus ou moins) repris son cours ces derniers mois, re-surgit à l’occasion de ce nouveau confinement et forcément nous affecte. Alors en plus des cours où j’essaie de soutenir ma petite communauté du mieux que je le peux, j’avais aussi envie d’aider les uns les autres à passer ce confinement au mieux en donnant quelques petites astuces inspirées du yoga et de l’Āyurveda. Je n’ai pas l’ambition de résoudre toutes nos difficultés du moment, et je sais bien que les circonstances de chacun sont différentes (trop de temps ou pas assez, grand ou petit espace, enfants ou non…), mais j’espère que chacun y trouvera un petit quelque-chose d’utile, et qu’au-delà de cette période, les conseils ci-dessous vous permettront de prendre de bonnes habitudes pour la suite. Je crois qu’ils vous seront particulièrement bénéfiques si vous êtes étudiant, indépendant et / ou si vous travaillez à la maison, mais aussi pour toutes les fois (repos, vacances, convalescence…) où l’on passe du temps chez soi.

les arbustes que vous vouliez voir…

Faites le plein de Prāṇa

Pour le yoga, comme pour l’Āyurveda, le secret de notre santé et de notre bien-être réside dans notre capacité à absorber et à faire circuler Prāṇa… L’énergie vitale, l’énergie primordiale… Prāṇa est présent dans tout ce qui est vivant… Dans l’air que l’on respire évidemment (et c’est sûrement ce dont on est le plus privé quand on vit enfermé…), dans la nourriture que l’on mange, dans l’eau que l’on boit…

  • sortez prendre l’air : la nature et le soleil sont nos plus grands pourvoyeurs de Prāṇa (et c’en sont des sources gratuites!). Alors sortez au grand air tous les jours si possible, respirez le bon air frais de vos jardins, de vos forêts, de la mer si vous êtes à proximité. Sortez marcher et respirer dans ce rayon de 10km qui nous est autorisé. Cette petite marche sera de plus un bon moyen de faire « vos pas quotidiens » et de lutter contre la sédentarité qui est sûrement un autre défi du confinement… Ainsi que d’absorber un peu de cette vitamine D essentielle à notre immunité. 20 minutes dehors par temps ensoleillé minimum, et avec les mains, bras ou jambes découverts. Si la météo n’est pas au RDV, se complémenter en vitamine D me semble une bonne idée. Personnellement je prends une goutte de D3/jour dosée à 1000UI (mais à voir avec votre médecin ou naturopathe pour un avis professionnel et personnalisé). Et s’il ne fait pas assez beau pour sortir ou que vraiment vous n’avez pas le temps, pensez au moins à aérer votre maison ou appartement. Ouvrez les fenêtres en grand, ne serait-ce que 5 minutes, laissez l’air frais entrer et se renouveler. Et si vous avez la chance d’avoir un jardin, et bien, jardinez !!!! Mettre ses mains (et ses pieds, je suis une grande fan de la marche pieds-nus quand la saison le permet…) dans la terre est extrêmement thérapeutique.

  • pratiquez prāṇāyāma : tous les exercices de respiration que nous pratiquons ensemble sont merveilleux pour engranger Prāṇa ainsi que pour apaiser notre mental. Mais ce peut être quelque-chose d’aussi simple qu’inspirer pleinement et expirer les tensions. Pour un plus grand bénéfice, cela peut se faire dehors (⤴️) : regardez le ciel et inspirer l’air pur, la vie, l’oxygène, et en expirant, rejetez les fatigues et tout ce qui vous pèse.

  • et āsana : toutes les postures et tous les « exercices » de yoga sont conçus pour faire circuler Prāṇa. Ne serait-ce que quelques mouvements au réveil vous aideront… Même dans votre lit si c’est plus facile pour vous. Quelques étirements de bras, de jambes… Une demie-lune, une torsion… et vous vous sentirez « neuf ». Les enchaînements, tels que les chats ou la salutation au soleil, pour ceux qui l’ont apprise avec moi ou ailleurs, sont particulièrement recommandés.

  • croquez la vie : mais Prāṇa ce n’est pas que la respiration… c’est aussi entre-autre l’alimentation… Veillez donc à cuisiner des choses fraîches. Je sais bien qu’on a tendance quand on ne peut pas trop sortir faire les courses à « manger des boîtes », mais si cela dépanne bien notamment en temps de crise, la nourriture en boîtes ou bocaux industriels n’est pas une nourriture vivante. C’est une nourriture qui, selon le yoga et l’Āyurveda, n’a plus de Prāṇa, tout comme les restes de la veille… Essayez donc de toujours cuisiner un peu de légumes frais à chaque repas. Ajouter une salade ou une carotte râpée à son assiette est un bon début 🌱. Ah, et si l’on vit en appartement, j’ai vu qu’il existait maintenant (le confinement donne des idées à certains !) des composteurs d’intérieur qui permettent de cultiver des légumes sans jardin ni balcon ! Mais un pot de persil, de basilic ou de coriandre ou bien un bocal de graines germées font aussi un bon bouquet de Prāṇa.

  • limitez la négativité : Prāṇa ce sont aussi nos impressions… Alors je sais que c’est tentant de regarder les nouvelles en ce moment et qu’il faut bien « se tenir au courant », mais tenez-vous en à l’essentiel et essayez de limiter au maximum les infos et les écrans qui nous nourrissent de négativité et « mangent notre énergie »… Idem pour les conversations car je sais qu’on a tendance à ne parler « que de ça »… Et cela vaut pour les conversations que l’on se tient à nous-même… Voyez plus bas, mais je trouve que la gratitude (⤵️) est un merveilleux antidote à toute forme de négativité.

Structurez votre routine

La routine est la BASE en yoga et en Āyurveda où l’on aime se lever de bonne heure, avant le chant des oiseaux ! 🙂 pour donner le ton de la journée. Et même si ce mot est un peu péjoratif dans notre vocabulaire, synonyme de train-train, je vous assure que coller à une routine est très apaisant, surtout dans les périodes où le monde est perturbé, incertain, irrégulier (en montagnes russes en quelque-sorte !), et que c’est une grande aide, une ancre, quand on télétravaille car elle évite de trop « procrastiner » et de garder sa motivation.

  • adoptez le « miracle morning » : essayez de vous lever de bonne heure, pas plus tard en tous cas que l’heure à laquelle vous vous seriez levé(e) pour aller au travail (si vous n’y allez pas en ce moment…), et levez-vous à la même heure tous les jours (pour éviter un effet « décalage horaire » perturbant pour le corps). Pour ne rien perdre de ce précieux moment matinal, la veille au soir, listez les tâches que vous aimeriez accomplir ce matin (j’espère que vous penserez à inclure une petite pratique de yoga 🙏 :), et préparez les vêtements que vous allez porter (ça évite de rester à réfléchir devant l’armoire pendant que le temps tourne…). À propos de vêtements, vous pourriez prévoir deux tenues/jour : l’une, décontractée, pour le matin et le soir (pour moi, c’est ma tenue de yoga puisque ce sont les moments, matin et soir, où je pratique) et l’autre, plus « habillée », pour la journée (oui, « traîner » en jogging est confortable et réconfortant au début – d’ailleurs, les ventes de survêtements sont à la hausse depuis l’année dernière ! – mais je ne crois pas que ce soit très motivant pour travailler ou se motiver)… Évidemment, qui dit se lever tôt dit se coucher tôt (avant 22h pour l’Āyurveda, pas après 23h en tous cas…)
  • délimitez des espaces : si vous devez travailler depuis la maison (et c’est pareil pour les enfants s’ils vont pas à l’école), il va peut-être falloir vous improviser ou réorganiser votre espace de travail. Installez votre bureau dans un endroit que vous appréciez, par exemple près d’une fenêtre, et là où vous serez au calme (si possible dans une pièce qui ferme pour une meilleure concentration). Et dédier un espace pour chaque activité. Travailler à la table de la cuisine n’est pas la meilleure option, sauf si on ne peut pas faire autrement évidemment, ni rester assis sur le canapé toute la journée, même si la tentation est grande ! Si vous avez la place, mais cela peut se faire même si vous vivez dans un studio, faîtes-vous un espace travail, un espace repas, un petit coin yoga ou détente etc, et ne faîtes que cela dans cet espace DÉDIÉ… Changer d’endroit chaque fois que l’on change d’activité permet de respirer entre deux, de faire une transition, de varier les positions et les assises (c’est tellement important !), mais aussi de garder un semblant de normalité (et c’est peut-être plus important encore ! dans un moment où l’on est plus ou moins privé de notre liberté de mouvement).
  • et gardez-les rangés : n’oubliez pas de ranger au fur et à mesure pour ne pas vous sentir dépassé(e) par le bazar qui s’accumule vite avec toute la petite famille à la maison… Et si vous avez le temps, c’est peut-être le bon moment pour réorganiser votre cuisine comme je l’ai fait ou une autre pièce. Mais ce peut-être aussi un désencombrement moins ambitieux (nul besoin de TOUT chambouler), et vous pouvez choisir de mettre de l’ordre dans un espace plus petit : juste une étagère, ou votre frigo par exemple, ou votre armoire à pharmacie ou votre meuble à chaussures, ou même votre sac à main ! De tous petits endroits où l’on a tendance à beaucoup accumuler… Ce temps passé à ranger et à réarranger ne sera pas un temps perdu, au contraire… c’est là l’occasion de vous créer un sanctuaire, un « ashram » (vous vous souvenez de ce cours ?), un cocon où il fait bon vivre…
  • définissez des plages horaires : dans cette même idée de « structure », et de dédier un espace à chaque activité, vous pouvez dédier un espace-temps à chaque activité ou type d’activité. Structurez vos journées de cette manière (ou d’une autre qui vous parlera mieux) vous permettra d’organiser touuuuut ce temps dont vous disposez et que vous n’avez pas forcément d’habitude et d’instaurer des « frontières », dans une journée qui sinon ressemblerait à un long flou artistique continu…Pour l’Āyurveda, chaque tranche de 4h correspond à un dosha et est associée à certaines activités. Vous pourriez vous inspirer de cette « horloge āyurvedique » et planifier vos journées en fonction de cette sagesse ancestrale :

  1. le matin, de 6h à 10h : c’est le moment de mettre le corps en mouvement, de faire votre yoga et / ou votre sport (mais l’un ne remplace pas l’autre :). C’est aussi un moment où l’on pourra facilement se connecter avec la nature (et faire le plein de Prāṇa…), donc sortir marcher, s’occuper de ses plantations, de son jardin, de ses plantes vertes… Et commencer à faire ce qu’on a noté sur notre « to do list ». Au passage : l’être humain que nous sommes adore se sentir récompensé et cocher ou barrer ce qu’on avait écrit sur cette liste de choses à faire nous apporte un agréable sentiment de satisfaction et de tâche accomplie. Se faire une liste est donc toujours une bonne idée. Attention à ne pas trop la remplir quand même, il n’y a pas lieu d’en faire trop quand on se sent déjà dépassé(e), mais des choses simples, qu’on va cocher au fur et à mesure de la journée, aideront moralement.
  2. de 10h à 14h : faîtes les tâches les plus importantes, celles qui vous demandent le plus d’organisation et de concentration et surtout, prenez votre plus gros repas dans cette tranche horaire, à midi, quand le soleil est au plus haut. Ne pas vous décaler trop par rapport au soleil aidera votre digestion et tout ce qui en découle pour la santé (tout !)… Petite astuce si vous avez des enfants s’agissant de la préparation des repas (je rappelle qu’il faudrait manger frais…), pour ma part je fais participer ma fille quand elle le souhaite, mais pas à toute la préparation 🤫… en général je commence à faire le gros seule, et elle m’aide à terminer, ce qui lui donne la satisfaction d’avoir participé mais me laisse un temps de sérénité pour cuisiner aussi à mon rythme et à mon idée…
  3. de 14h à 18h : c’est le moment où l’on est naturellement plus créatif. Profitez-en pour faire des activités manuelles ou artistiques, mais ce peut-être aussi un bon créneau pour écrire ou répondre aux e-mails (ce moment est favorable à toute forme de communication ou de connexion). À ce sujet, n’oubliez pas que vous n’êtes pas obligé(e) de répondre à toutes les sollicitations de votre messagerie ou téléphone portable immédiatement si vous êtes concentré(e) sur autre chose et que vous savez que vous pourrez le faire plus tard dans la journée. L’après-midi est également un moment idoine pour le mouvement. Une promenade après un goûter ou un dîner léger est toujours la bienvenue…
  • faîtes des pauses : il est tellement facile de se laisser emporter d’une tâche à une autre, de fil en aiguille, et de terminer la journée épuisé(e) quand il y a tant à gérer entre le travail, la cuisine, le rangement, les enfants…. Apprendre à faire des pauses est un art et une nécessité en yoga… Dans le quotidien, l’on peut prendre l’habitude de s’arrêter pour respirer un instant. 12 respirations sont peut-être beaucoup demander, mais 6, 3 ou même une seule grande respiration, consciente et profonde avant de changer de pièce ou d’activité apporte un grand soulagement et un mieux-être immédiat. Abusez-en !!! Et outre ces pauses-respiration, vous pouvez aussi insérer des pauses-mouvement à votre emploi du temps, surtout si vous travaillez assis : toutes les heures, étirez-vous, marchez un peu, massez-vous les mains, les pieds, le visage, regardez au loin pour détendre les yeux… votre corps appréciera…

Embrassez la simplicité

Je ne le répéterais jamais assez : quand la vie est compliquée, il faut faire simple ! Ne pas « se mettre la pression », vouloir la perfection ou être aussi productif qu’à l’accoutumée…. Mais accepter que l’on ne peut pas tout faire ni tout contrôler…

  • concentrez-vous sur l’essentiel : limitez l’utilisation du portable, des médias sociaux et des infos (surtout le matin et le soir avant d’aller dormir). Et faîtes des choses SIMPLES… Plier du linge (l’étendre dehors pour un peu plus de prāṇa…), faire la vaisselle, préparer le repas… toutes ces petites choses du quotidien peuvent être faîtes en conscience, avec attention et douceur, et peuvent être, si si, savourées…. et vous relaxer plutôt que vous charger. Il s’agit juste peut-être, de les voir autrement que comme des corvées… de changer son regard… Une chose que j’aime bien faire également dans l’idée d’embrasser la simplicité (et c’est un bon conseil pour les jours de repos je crois), c’est de me choisir une seule tâche essentielle. Une chose prioritaire que j’ai envie d’accomplir aujourd’hui, plutôt qu’une multitude de choses qui vont me faire me sentir débordée.
  • soyez créatifs : ce nouveau confinement est peut-être le moment de se demander ce qu’on aurait bien voulu faire de ce temps l’année dernière (et que l’on a pas fait…) Est-ce que ça aurait été pour vous : suivre une formation en ligne ? apprendre une langue étrangère ? apprendre à tricoter ? à coudre ? à faire des légumes fermentés ? teindre vos vêtements naturellement ? Faire des travaux à la maison ? Passer plus de temps sur votre tapis de yoga ??? Se demander intérieurement : qu’est-ce qui me recharge ? Me promener, peindre, écouter de la musique… ???? Avoir confiance en cette réponse qui vient spontanément du coeur, et faire cela… D’une manière ou d’une autre, l’idée est de vous garder occupés avec des choses simples et qui vous redonnent de l’énergie et de la joie de vivre. Choisissez-en une et consacrez-y un peu de temps chaque jour, vous serez étonné(e) de voir que vous progressez et que le temps que vous pouvez y consacrer grandit… C’est peut-être l’occasion de commencer un blog ou un journal de bord pour écrire sur votre expérience de ce moment, ou bien de vous créer un « vision board », un tableau de visualisation avec des collages (un moyen de nourrir l’espoir).
  • et reconnaissants : il y a toujours une raison de remercier, même dans les moments de difficulté… Je vous fais souvent cours sur ce thème… la gratitude… Et si vous lisez cet article, il y a de grandes chances que vous ayez, comme j’en ai aussi, des conditions très privilégiées pour traverser ce nouveau confinement. Je ne passe pas un jour sans remercier et vous pouvez aussi adopter cette « pratique »… Ce peut-être, selon chacun, un remerciement intérieur, ou bien une petite liste (encore !) que l’on écrit dans un carnet ou sur son téléphone portable (ils n’ont pas que du mauvais…). Et, regardant par ma fenêtre les feuilles perlées de pluie tandis que j’écris, je me dis qu’il en faut du temps, pour réussir à apprécier pleinement la touchante beauté de tout… ce moment de pause, cet intervalle inhabituel, nous en offre l’occasion.

Restez connectés

L’une des choses les plus difficiles en confinement ou durant cette période de distanciation et de restrictions, c’est sûrement le manque de contact avec les autres (surtout bien-sûr quand on vit seul(e)) et que la solitude pèse. Nous sommes des êtres sociaux, et côtoyer d’autres humains nous aide à réguler nos systèmes nerveux. Mais quand ce n’est pas possible, voici ce à quoi l’on peut penser pour compenser…

  • passez du temps avec les animaux : soit que l’on en a à la maison, soit qu’on en rencontre en promenade. Je pense aux animaux de compagnie, mais l’on peut aussi admirer les moutons dans les prés ou caresser le museau d’un cheval par dessus la barrière. Ça fait du bien…
  • gardez le contact : pensez à téléphoner à un proche bien-sûr mais pourquoi pas aussi ou plutôt, écrire une lettre à une personne que l’on aime. Passer du temps à écrire, s’appliquer, mettre un joli timbre sur l’enveloppe… une manière démodée sans doute, mais tellement agréable de passer du temps avec un être cher, et de faire du bien à l’autre autant qu’à soi-même. Et si l’écriture ne vous vient pas facilement, pourquoi ne pas faire un dessin, une peinture, une carte pour cette personne ? Une once « d’art thérapie » ne saurait nuire… 🙂 Une autre idée, si vous n’en avez pas assez des réunions virtuelles, serait d’inviter un ou une ami(e) à un RDV vidéo pour cuisiner ensemble… Et oui, pourquoi pas, vous faîtes le même plat, vous parlez un peu d’autre-chose que des « nouvelles », et vous le dégustez ensuite ensemble si vous en avez le temps.
  • prenez un cours de yoga en ligne : si les cours que je propose en replay semblent avoir de plus en plus d’adeptes, les séances en direct gardent la préférence de beaucoup car on est ENSEMBLE. Et c’est peut-être ce qui plaît le plus dans ces cours en « live » : savoir que l’on pratique tous ensemble au même moment, se sentir relié par la pratique, se voir avant/après le cours même si vous ne vous connaissez pas toujours entre-vous, bavarder un peu, partager son ressenti sur la séance… cette sensation de Saṇgha, de communauté, est tellement bienfaisante en elle-même…
  • méditez : il existe une méditation dans le bouddhisme, qu’on appelle Metta (Maitrī en sanskrit, la bienveillance) et qui permet de se mettre en relation avec les autres. De nous faire sentir que nous ne sommes pas seul(e)s… Même si vous n’en connaissez pas la technique, vous pouvez vous essayer à cette version simplifiée : asseyez-vous, fermez les yeux et, après quelques profondes respirations, envoyez mentalement de l’amour ou de la bienveillance à une personne que vous aimez. Vous pouvez prononcer une phrase intérieurement (classiquement : puisses-tu être en bonne santé, puisses-tu être heureux, en paix etc…) ou bien vous pouvez visualiser ces « bonnes ondes » aller vers la personne à laquelle vous pensez… Et qui sait si quelqu’un n’est pas en train de faire la même chose pour vous ?… Avec de l’entraînement, la pratique du yoga et de la méditation (qui ne sont pas deux choses différentes) nous permettent de ressentir que, même si nous nous sentons seul(e), nous ne sommes pas séparés mais bel et bien tous reliés. Et que nos moments de silence et de solitude sont précieux car ce sont eux seuls qui nous permettent de nous connecter à notre Vrai Moi, une relation tellement importante à entretenir et à nourrir…

Voilà… je vous souhaite de rester libre intérieurement, Gwenaëlle.